Dans les pays industrialisés tels que la France, le surpoids et l’obésité sont considérés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une véritable « épidémie ». Ce fléau affecte 35% des adultes dans le monde.

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est le critère de référence permettant de caractériser simplement l’état d’une personne selon son poids et sa taille (poids/taille2) : entre 18,5 et 25=normal, de 25 à 30 = surpoids et au-delà de 30, la personne est considérée en obésité. 

Les raisons de cette prise de poids sont nombreuses et complexes, à commencer par la consommation d’une alimentation trop riche et la pratique d’un exercice physique trop limité. Lors de ce déséquilibre calorique, les cellules graisseuses vont stocker des réserves. Cette suralimentation est responsable de nombreuses perturbations comme l’inflammation. Celle-ci entraîne notamment une mauvaise communication cellulaire et un déséquilibre hormonal. La leptine (une petite hormone cérébrale qui contrôle la prise alimentaire) ou encore l’insuline perdent leurs efficacités avec la prise de poids. De plus, les chercheurs ont récemment mis en évidence que la composition de la flore intestinale jouerait un rôle dans l’obésité. En effet, la composition de ce microbiote est différente entre une personne ayant un IMC dit normal et une personne en obésité. Certaines flores ont tendances à épargner ou faciliter la dépense énergétique influençant ainsi le poids. D’autre part, chez les personnes en surpoids, des troubles hormonaux sont régulièrement observés. Des études scientifiques ont mis en évidence qu’une obésité modérée chez la femme était fréquemment associée au syndrome des ovaires polykystiques. Ce trouble se traduit notamment par une réduction de la fertilité. En général, une perte de poids corrige ce trouble.

Le surpoids et l’obésité conduisent, à terme, à de lourdes conséquences et réduisent l’espérance de vie :

  • Des troubles métaboliques comme l’apparition d’un diabète de type 2 (appelé insulino-résistance). L’OMS prévoit une augmentation de plus de 50% du nombre de décès liés au diabète dans le monde au cours des 10 prochaines années ;
  • Des conséquences cardiovasculaires (cholestérol, hypertension artérielle…)
  • Des troubles musculo-squelettiques en particulier l’arthrose ;
  • Certains cancers.

La prévention est la meilleure des armes, voici quelques conseils hygiéno-diététiques :

  • Manger au moins 5 fruits et légumes par jour ;
  • Eviter les aliments trop gras, trop sucrés, trop salés ;
  • Pratiquer une activité physique régulière ;
  • Prendre son temps pour le repas, la sensation de satiété apparait seulement au bout de 20 minutes.

D’autres part, la consommation de certains micronutriments peut vous accompagner au quotidien :

  • Les oméga 3 rompent le cercle vicieux « inflammation-insulino-résistance-prise de poids », ceux-ci augmentent la sensibilité à l’insuline et à la leptine.  Les oméga 3 sont notamment présents dans l’huile de Lin ou encore les poissons gras.
  • Le Thé vert, et particulièrement l’épigallocathéchine gallate (EGCG) qu’il contient, jouent un rôle dans le contrôle du poids.  La consommation de Thé vert peut agir sur la répartition des graisses, favoriser leur fonte, participer à la régulation du poids et agir sur l’insulino-résistance chez les personnes en surpoids.
  • La Cannelle et le Chrome favorisent la sensibilité à l’insuline chez les personnes diabétiques.
  • La caféine favorise de déstockage des graisses et limite le stockage en cas de prise calorique trop importante.
  • Les ferments lactiques, un apport de souches bactériennes spécifiques de la flore intestinale peuvent favoriser le rééquilibrage du microbiote.
  • Le Fucus vésiculeux est une algue brune riche en Iode qui stimule la production d’hormones thyroïdiennes. Cette plante a la capacité d’accélérer le métabolisme, donc de favoriser la fonte des graisses.

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