CHARGE MENTALE ET LE BURNOUT : VOUS CONNAISSEZ ?

CHARGE MENTALE ET LE BURNOUT : VOUS CONNAISSEZ ?

La charge mentale et le burnout sont de mieux en mieux connus et acceptés. Ce dernier a récemment été reconnu comme un phénomène lié au travail par l’Organisation Mondiale de la Santé. On estime en France qu’entre 1,5 et 3 millions de personnes seraient touchées par ce syndrôme d’épuisement professionnel.

Qu’il s’agisse de la vie professionnelle ou personnelle, notre société nous impose un rythme effréné et un niveau d’exigence toujours plus soutenu.

La charge mentale, quant à elle, est la gymnastique intellectuelle nécessaire pour répondre à une multiplicité de tâches sur un temps court. D’après les spécialistes cette pression insidieuse et constante de devoir tout gérer dans le foyer touche aussi bien les hommes que les femmes, cependant ces dernières en ressentiraient plus les effets. S’occuper de la maison, des enfants, gérer l’administratif… peuvent se traduire par l’installation d’un stress permanent.

Notre bien-être est déterminé par le respect des limites physiologiques de notre organisme. En cas de stress exagéré, l’organisme passe par différentes phases successives.

  • La phase d’alarme au cours de laquelle le stress se manifeste de façon répétée et pendant une longue période pour devenir chronique. Il peut se manifester par des douleurs gastriques, musculaires, de mauvaises habitudes alimentaires, des troubles du sommeil…
  • Si la situation persiste, l’organisme s’adapte dans une phase de résistance, le corps s’habitue progressivement au stress permanent et les signaux d’alarme physiques s’estompent peu à peu. L’organisme est toujours en souffrance mais l’individu ne s’en rend plus compte et glisse lentement vers la phase suivante.
  • Lorsque l’organisme a atteint la limite de ses capacités de résistance c’est la phase de rupture et les symptômes de la phase d’alarme commencent à réapparaître : stress constant, fatigue intense et incapacité à se reposer peuvent s’installer durablement et conduire à une grande détresse psychologique : fatigue, déprime, démotivation, cynisme…

Au cours de ces différentes étapes les taux de molécules messagères du cerveau varient (sérotonine, dopamine, adrénaline). La fabrication de ces molécules est non seulement dépendante de nos activités/hygiène de vie mais aussi fortement liée à notre alimentation. Par exemple la sérotonine dite « hormone du plaisir » est fabriquée à partir du tryptophane à plus de 95% dans l’intestin. Ce dernier se trouve dans les œufs ou encore la noix de coco et il est transformé grâce notamment à la présence de vitamine B6.

Des études scientifiques ont mis en évidence qu’en cas de stress, le Magnésium est éliminé massivement de l’organisme via les urines. Or, il est nécessaire au bon fonctionnement de nombreuses réactions biologiques comme la production de l’énergie cellulaire, l’équilibre musculaire.

Le Safran est une épice issue d’une plante originaire d’Asie qui renferme un principe actif particulièrement intéressant : le safranal. Ce composé est responsable de ses bénéfices reconnus sur l’équilibre émotionnel et notamment sa capacité à améliorer l’humeur.

La Rhodiole est une plante dite « adaptogène », c’est-à-dire qu’elle a la capacité à renforcer l’organisme contre le stress.

Les Oméga 3 sont des acides gras qui participent à la fabrication des membranes cellulaires.Des chercheurs ont montré qu’une carence en oméga 3 provoque des comportements d’anxiété et de dépression.

Certaines plantes ou fruits comme le Figuier, le Céléri ou encore la Bergamote sont riches en 5-MOP ou bergaptène. Ceux-ci sont capables d’agir sur la production naturelle de mélatonine « l’hormone du sommeil ».

L’Eschscholtzia et la Passiflore sont des plantes aux propriétés sédatives et anxiolytiques.

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