La forte augmentation de la production mondiale de substances chimiques est responsable d’une exposition croissante de notre organisme aux toxiques. Une étude alarmante réalisée en France sur 43 enfants a récemment révélé la présence en moyenne de 34 molécules polluantes dont 23 perturbateurs endocriniens sur les cheveux de chaque enfant.
Qu’est-ce que les perturbateurs endocriniens et où les trouve-t-on ?
Selon la définition de l’OMS, « Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle, étrangères à l’organisme, qui peuvent interférer avec le fonctionnement des systèmes endocriniens et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants ».
Notre système hormonal ou « endocrinien » joue un rôle prépondérant tout au long de notre vie. Il a pour rôle de produire des « molécules messagères » (hormones) qui vont contrôler : notre croissance, développement, reproduction ou encore notre comportement…
Il existe des perturbateurs naturels comme les phyto-œstrogènes (ex : le soja) ou résultants des activités humaines : produits d’entretien, pesticides, le bisphénol A dans les bouteilles plastiques, les tétines, les tickets de caisse.
Au quotidien, nous y sommes soumis en permanence. Ces molécules sont présentes dans l’air, l’eau, les maisons, voitures, l’alimentation, les cosmétiques…
Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire que l’exposition constante à ces substances, même à faibles doses, peut conduire à de graves conséquences pour notre santé par un « effet cocktail », même plusieurs années après l’arrêt de l’exposition.
Quels sont leur mode d’action et de quoi sont-ils responsables ?
Les perturbateurs endocriniens agissent selon 2 mécanismes :
– soit en modifiant l’activité de l’hormone (production, transport, élimination),
– soit en entrant en compétition avec une hormone qui a une structure chimique proche.
La gestation et l’enfance sont les périodes les plus vulnérables. De même, certains états comme la fatigue, le stress ou des désordres physiologiques peuvent nous fragiliser.
Les conséquences rapportées sont : une baisse de la fertilité, un développement croissant des cancers hormono-dépendants, une puberté plus précoce, l’obésité ou encore des allergies…
Comment luttons-nous contre ces agressions ?
Tout d’abord, notre organisme tente d’empêcher l’entrée de ces perturbateurs grâce à l’intégrité de ses barrières physiques : la peau, les poumons et l’intestin. Toutefois, cette 1ère ligne de défense peut être franchie par les perturbateurs endocriniens, notamment lorsque ces organes présentent une porosité. Ces perturbateurs doivent alors être traités par le foie selon un processus de détoxication qui tente de les neutraliser et les éliminer via les selles, les urines, la transpiration ou expiré dans l’air.
L’apport de certains nutriments peut aider notre corps
à renforcer l’intégrité de nos barrières :
La glutamine est un acide aminé consommé par les cellules de l’intestin. Elle favorise la restauration de la barrière intestinale.
à soutenir l’activité du foie :
Le Desmodium et le Radis noir sont des plantes qui aident à soutenir le foie dans sa fonction de détoxification.
à booster la sécrétion ou mimer l’action des hormones naturelles :
Le Trèfle rouge est une plante riche en isoflavones qui miment l’action des œstrogènes naturellement présents dans le corps humain et entrent en compétition avec les perturbateurs ayant une structure chimique proche.
Le Ginseng et la Maca sont deux plantes capables de stimuler de production naturelle de testostérone.